Un sourire discret, de grands yeux interrogateurs et une voix paisible. Lucie Guesdon, 34 ans, est la nouvelle coordinatrice de La Chance aux concours (Cac).
Arrivée en avril, après cinq ans aux Assises Internationales du Journalisme et de l’Information*, cette jeune femme pétillante reprend peu à peu les rênes de la Cac, une association qui se bat pour plus de diversité dans les médias. Arrivée en avril, après cinq ans aux Assises Internationales du Journalisme et de l’Information*, cette jeune femme pétillante reprend peu à peu les rênes de la Cac, une association qui se bat pour plus de diversité dans les médias.
Pourquoi avoir voulu rejoindre la Chance aux concours ?
Après cinq ans aux Assises du Journalisme, j’ai eu envie de me lancer dans un nouveau projet, tout en restant dans le même environnement socio-professionnel. Et lors de ces rencontres annuelles, nous avions toujours des ateliers sur la diversité dans les médias, sans action directe. C’est une question à laquelle j’ai été sensibilisée et pour laquelle j’ai voulu agir.
Alors quand ma collègue de travail, Sarah-Lou Lepers m’a parlé de la Chance aux concours, j’ai été conquise. Elle, qui avait déjà entendu parler de l’association, m’a alors expliqué qu’ils cherchaient un nouveau coordinateur. A la lecture de l’annonce et des missions de l’association, j’ai su immédiatement que c’était ce que je voulais faire. J’ai postulé et après quatre entretiens me voici.
Ça consiste en quoi être coordinatrice dans cette association ?
Ici, je découvre une nouvelle façon de travailler. Comme la Cac appartient à tous (bénévoles, adhérents, membres du bureau, étudiants, les parrains aussi se sentent investis et solidaires…), les décisions importantes sont prises de manière collégiale.
Ma première mission va donc être de faire en sorte que les informations passent bien notamment entre les élèves et les bénévoles. Je souhaite aussi mettre en avant les projets et la réussite des anciens étudiants de La Cac, tout en continuant à les accompagner qu’ils aient réussi leurs concours ou non. En effet, ceux qui, malheureusement, n’ont pas réussi à intégrer une école, on les aide à décrocher des stages ou une alternance pour leur permettre une bonne insertion professionnelle, et s’ils le souhaitent, ils ont la possibilité de représenter les concours l’année suivante.
Après, mon job c’est aussi de m’occuper de la communication, de la logistique avec les intervenants, de l’organisation d’événements, de l’aspect financier, des dossiers de subventions…
Et la rentrée vous la voyez comment ?
Je dois dire que j’ai hâte ! Cette année, je vais pouvoir accompagner les étudiants dès le début, apprendre à mieux les connaître et suivre le cycle de l’année entière.
La Cac c’est aussi une ambiance, une proximité avec les étudiants, qui nous permet de faire du cas par cas et ainsi vraiment comprendre ce dont ils ont besoin pour réussir. Cette année déjà, j’ai remarqué qu’ils n’hésitent pas à nous solliciter.
En plus, La Chance au concours va se développer en région, nous allons renforcer notre collaboration avec l’antenne de Clermont-Ferrand et ouvrir une nouvelle antenne à Toulouse dès novembre 2015.
Et puis, c’est assez dingue l’engagement de certains bénévoles dans cette association. C’est formidable de voir les jeunes diplômés faire passer des oraux aux nouveaux étudiants, de les voir devenir journalistes bénévoles à leur tour. C’est un passage de flambeau que je vais vraiment pouvoir voir et je suis très heureuse de faire partie de l’aventure !
Elodie Hervé
Durant trois jours, les Assises proposent des ateliers de formation professionnelle, des débats publics et soirées spéciales autour des grands thèmes de l’actualité nationale et internationale mais aussi des expositions, des ateliers d’éducation à l’information, sans oublier les remises de Prix.