Le 4 février dernier, Jeanne Lefèvre (Cac 2012) animait sa première séance à La Cac. Retour sur ses impressions.
Samedi 4 février 2017, je suis allée donner mon premier cours aux étudiants de la Cac. Je me souviens très bien, ma promo c’était cinq ans avant, en 2012 : nous aussi, nous avions dû bachoter la campagne présidentielle. Nous arrivions avec nos fiches et faisions encore nos dernières révisions juste avant le test d’actu. Je suis tombée de haut en distribuant le test cette année, découvrant que j’étais incapable de répondre à un tiers du questionnaire.

« La richesse de la Chance aux concours, c’est la diversité des intervenants »
J’appréhendais un peu ce premier samedi en tant qu’intervenante, me demandant quelle était ma légitimité à donner un cours de journalisme alors que j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais peu importe, j’ai découvert que l’eau avait passé sous les ponts : l’important, c’est de pouvoir transmettre une méthode, savoir expliquer ce que c’est qu’un angle, donner des conseils pratiques, parler de son parcours. Offrir des éléments de réponses aux questions de futurs journalistes, c’est finalement simple. Etudiants, les bénévoles nous disaient que « la richesse de La Chance aux concours, c’est la diversité des intervenants ». En passant à l’acte, cette phrase a pris tout son sens pour moi. On passe plus vite de l’autre côté de la barrière que l’on ne croit, et on vient enrichir à son tour cette diversité. Il n’y a pas de journaliste au profil idéal ; il y a des journalistes, tout simplement. Et c’est bien ça, la richesse de cette asso.

Légende : Jeanne, en 2012 avec une de ses camarades de promo

Jeanne Lefèvre



Vidéos bonus :

La Cac 24, les coulisses réalisée par la promo




Jeanne Lefèvre, de La Cac à Djakarta