Comment est née l’initiative ?
Cela faisait plusieurs années que je connaissais les actions de la Chance aux concours sans toutefois y avoir participé. A l’époque j’aidais des étudiants à préparer les concours des écoles de journalisme de façon bénévole en dehors de toute structure. Après une année fructueuse, je me suis rapproché de l’expertise et de l’expérience des équipes de la Chances aux concours que j’ai rencontrées lors d’une session de travail à Paris. Nous avons décidé de lancer un appel aux étudiants clermontois tout en limitant à deux le nombre d’étudiants boursiers encadrés. Pour moi, il fallait absolument compléter l’offre de la Chance aux concours en proposant ce dispositif à des étudiants non parisiens.
Comment fonctionne la Chance aux concours à Clermont ?
Je réunis les deux étudiants sélectionnés tous les lundis ou mardis après midi pour des séances de 3 à 4 heures de travail (questionnaires d’actu, de culture générale, test de français, épreuves spécifiques). Les séances commencent toujours par les questionnaires d’actualité réalisés par la Chances aux concours à Paris et par les étudiants. Cela permet de multiplier les points de vue et d’amener les étudiants à bien mieux sélectionner les informations pour leur long travail de fiches. Après avoir passé plusieurs séances à parler de l’actualité, à appréhender les techniques de révision et à partager le travail selon les profils des étudiants nous avons articulé les sessions autour des épreuves spécifiques.
Quel est le bilan de l’année ?
Au cours de l’année les étudiants apprennent à sélectionner les informations importantes à retenir, à les classer et les hiérarchiser. Grâce à cela les fiches de révisions avancent tout au long de la préparation, les épreuves spécifiques et le concours blancs apportant régulièrement un retour sur les connaissances. Les étudiants ont approfondi parallèlement leurs connaissances des écoles et choisi quels concours ils voulaient passer. Sur les deux étudiants de cette année, l’un est entré au CUEJ et l’autre en 4e année à Sciences Po Lyon.
L’avenir de la Chance aux concours à Clermont-Ferrand ?
Cette première année de la Chance aux concours à Clermont Ferrand a été riche et dense tant pour moi que pour les étudiants. Il faut continuer à expérimenter tout en gardant à l’esprit les méthodes de la CAC. La transmission du savoir est un élément essentiel et il faut arriver à garder contact avec les ex-CAC, ne pas hésiter à leur donner des responsabilités. A Clermont Ferrand, Julie Lardon, 24 ans, sortie du CUEJ cette année me remplacera pour continuer à faire évoluer le projet. Un projet de Chance au concours à Nantes est maintenant en réflexion.