La fondation France Télévisions a renouvelé son partenariat avec La Chance aux concours. Sandrine Soloveicik, déléguée générale de la fondation explique pourquoi le groupe audiovisuel public tient à soutenir des prépas égalités des chances comme La Chance aux concours ou l’ESJ Bondy.
« Nous avons choisi de nous polariser sur la formation des jeunes les plus défavorisés et de leur permettre des accès à nos métiers », décrit Sandrine Soloveicik, déléguée générale de la fondation France Télévisions. La Chance aux concours, en informant ceux qui le souhaitent sur les métiers des médias et en accompagnant de jeunes boursiers à réussir les concours des écoles de journalisme, correspond à ces objectifs. « Ce programme s’inscrit sur le long terme et nous sommes très conscients de la qualité professionnelle de La Chance aux concours », souligne Sandrine Soloveicik, « le rôle du service public est d’appuyer ce type d’initiative ».
« L’état d’esprit dans lequel est fait la CAC, nous conforte dans l’idée qu’il faut que l’on continue » affirme-t-elle. La déléguée générale met en avant les très bon taux de réussite des promos 2012 de la Chance aux concours comme de l’ESJ Bondy. Sandrine Soloveicik se félicite également du système de tutorat que met en place la CAC et qui contribue très largement à la réussite des étudiants. « Nous savons que pour passer des concours, il faut être encadré. Les jeunes qui viennent là n’ont pas forcément le terreau familial qui leur permettent d’être soutenus ».
« Je pense qu’il y a un bon panachage entre les soutiens professionnels et personnels », analyse Sandrine Soloveicik, qui remarque l’ouverture d’esprit et l’aspect humain très fort qui caractérisent l’association. Elle note également une intelligence de point de vue dans la constitution de la prépa, soucieuse de ne pas recruter seulement des personnes par rapport à leur niveau académique mais aussi par rapport à leur personnalité. « Les bénévoles de La Chance aux concours ont une bonne analyse des candidats pour faire que la prépa soit un élément moteur et que chacun y trouve son profit », complimente la responsable de la fondation du groupe France Télévisions.
Quand on aborde la question de l’avenir de la relation entre La Chance aux concours et la fondation, Sandrine Soloveicik ne cache pas qu’elle aimerait aller plus loin. Pour le moment, il n’y a pas encore d’autres projets établis mais elle a « à cœur de ne pas être simplement dans le soutien financier ». Elle y verrait ainsi deux types de mécénat : un mécénat financier et un mécénat d’accompagnement. Mettre le savoir-faire et le professionnalisme des gens de France Télévisions à contribution est un point qu’elle trouve intéressant. Elle donne l’exemple des bourses de la Fondation, un des moyens mis en place par la fondation pour permettre à des jeunes d’accéder à la connaissance des métiers de l’audiovisuel. Et, ces dernières semaines, plusieurs journalistes de France Télévisions se sont proposés pour participer aux actions de La Chance aux concours.
Nassima Ouaïl