Les quatorze écoles de journalisme reconnues par la profession se sont affrontées le 11 mars à Toulouse lors du traditionnel tournoi de football. Mais, en coulisses, loin du gazon synthétique, une équipe hors-les-murs s’est distinguée…
L’affiche promettait un beau spectacle. La toute nouvelle garde du journalisme : jeunes, beaux, pas encore riches, réunie pour se mesurer lors du TFIEJ édition 2017. Une appellation barbare pour désigner la compétition sportive – il ne s’agit que de football, encore et toujours de football – qui a lieu tous les ans, entre les quatorze écoles de journalisme reconnues par la profession. Comme d’habitude, le rendez-vous cristallisait toutes les impatiences. Pendant des semaines, les compétiteurs se sont échangés des railleries par réseau social interposé. « On va vous mettre la pâtée » « Attends le tournoi, on va raser les coupes de Justin Bieber de votre équipe » « La défaite pour eux » « Je vais te mettre un petit pont oklm » « N’ose même pas, sinon tacle par derrière » « J’espère qu’il y aura des arbitres pour t’expulser direct ahaha » pouvait-on notamment y lire.
Le jour J, sous un soleil radieux, la joie de se retrouver est manifeste. Dans un véritable tohu-bohu, les étudiants se massent autour de leur école respective. Ici, une embrassade entre deux joueurs, là-bas, un rire saugrenu, plus loin encore, jouxtant le grillage de la parcelle, une banderole jaune et noire sur laquelle est inscrit un cinglant « À nous les CDI, à vous la PQR ! ».
Une dizaine de supporters et footballeurs aux maillots floqués CELSA, IJBA, ESJ Lille, CFJ, Grenoble, CUEJ, IPJ et Sciences-Po flânent aux abords du terrain verdoyant. Cette brigade patchworkée est composée d’anciens étudiants de la promo 2016 de la Chance aux concours (CAC). Le sourire enjoué, ils prennent la pose afin de figer l’instant. Une photo plus tard, et les voilà repartis pour de nouvelles aventures.
Lydia Quérin, Cac 2016